Beverly Internat
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 Beware of the Wind | Jesse

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InvitéInvitéBeware of the Wind | Jesse VideAnonymous
MessageSujet: Beware of the Wind | Jesse   Beware of the Wind | Jesse Icon_minitimeJeu 11 Aoû - 17:41

Après midi ensoleillée. A vrai dire, je ne sais pas ce qui m'avait pris de venir à la plage de Beverly aujourd'hui, moi qui avait tendance à vouloir protéger ma peau pale des éventuelles coups de soleil douloureux dont un temps pareil ne m'épargnait pas.. J'allais être servie. Pourtant, de nombreuses solutions s'étaient ajoutés à mon panel de contre attaque, du coup, c'est vers un petit Tshirt manche courte que je me suis tournée. Les dos nus, même d'un temps pareil, ce n'étais vraiment pas mon truc.
J'adorais la plage. Oh, oui, j'adorais la plage, mais j'aurais aimé que la couche d'ozone soit doté d'un filtre UV afin de me préserver de la douleur que j'allais endurer, car comme d'habitude, j'avais prévu la solution "Crème de protection". Oui, la crème, qui protège la peau du soleil, j'ai tendance a devenir encore plus blanche qu'un linge lorsque je l'étale sur moi, d'ailleurs bien souvent j'ai du mal... Et je lutte.
Toutes ces petites choses faisaient que... La plage n'était pas ma grande alliée. Loin de là. Et je l'évitais comme la peste. Mais parfois, il faut faire des "concessions".

Donc, arrivée a pieds, histoire de me dégourdir et tenter de m'adapter à la température. Une casquette, les lunettes, un pantalon en lin blanc et des tongs. Voilà la parfaite panoplie de touriste. Bon bien entendu je n'avais pas oublier de mettre mon maillot de bain, au cas ou une envie soudaine de me baigner me prendrait - Et donc souffrir par la même occasion -. Mes pieds me guide sur le sable brulant de la plage qui est, bien évidemment d'un temps pareil, bondée. Une vague de soupire m'envahit. Je vais vraiment avoir l'air stupide si je garde tous mes vêtements en plein soleil. Tant pis, je subirais ma folie... Et la crème solaire.
Chaque pas est un supplice pour mes pieds. Le sable viens s'incruster sous la plante de mes petons alors que je m'aventure à travers les gens, évitant bien entendu de leur balancer du sable en pleine figure. A travers les lunettes, je recherche ce qu'il me faut. Un parasol. Oui, un parasol, quelqu'un à amadouer... Mais bien trop souvent ce sont des femmes avec leurs enfants et un petit mari à côté. Du coup, après un bon quart d'heure de marche, voilà que j'en viens à abandonner et déposer ma serviette à quelques pas de l'eau histoire de baigner mes pieds si besoin est. Le goût du risque... J'aimerais ne pas l'avoir en cet instant.
Sans un mot, - de toutes façon a qui voulez vous que je parle? - j'ouvre en grand mon sac et commence à ôter mes vêtements pour garder seulement mon maillot de bain bordeaux en anticipant la suite. Le soleil vient taper brutalement mes épaules, et je les sens très vite chauffer. Une seule solution ; La crème solaire.
Automatiquement, ma main plonge dans mon sac, sors un libre que je comptais lire au soleil, puis je trouve enfin ce tube de crème grasse en blanche qui reste opaque une bonne demi heure. Concentrée, j'en viens à appliquer en premier sur mes épaules puis les jambes, et enfin les bras. Le plus simple, me direz vous. Je m'assied sur la serviette de bain, évitant de croiser le regard des bimbos qui ont tendance à m'agacer, puis c'est au dos que je m'attaque après avoir appliqué de la crème sur mon visage et sur le ventre. Parfois, il m'arrive de songer qu'un maillot une pièce éviterait tous ces désagrément. Alors avec difficulté et avec peu de flexibilité dans mes mouvements, je tente d'étaler dans mon dos cette crème.
Il faut croire que le bon dieu ne voulait pas que je bronze ce jour là. Ou bien que je passe une journée agréable malgré mes réticence à sortir.
sans que je ne m'y attende, un coup de vent vient alors faire voler les milliards de grain de sable m'entourant. Sous la surprise, je me fige. Le sable projeté par le vent reste quand même assez désagréable, comme une petite aiguille qui s'enfonce sur votre peau. Très désagréable. Les mains recouverte de crème sablé, je ne peux même pas m'essuyer les yeux qui me brûlent. Ma serviette est elle aussi recouverte de sable. Mon livre a valsé sur la personne à côté de moi. Prise alors d'une colère mémorable envers le sable, le soleil, le vent et la plage... Je commence d'abord à jurer en norvégien sur la situation.
    - FUCK. OFF.
Non ça ne soulage pas du tout. J'ai l'impression d'être l'abominable femme de sable, et attention a la première personne que j'entendrais ricaner face à la situation. Je risquerais de me jeter dessus si je vois que c'est une de ces bimbos "parfaite". Alors, dans un geste d'impuissance, mes mains s'abattent sur le sable brulant autour de ce qui semblait être, ma serviette.
Comme quoi. Ça n'arrive pas qu'aux autres. Je déteste l'été.

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