Beverly Internat
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 The thread that binds our hearts together is pulling | Luka.

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InvitéInvitéThe thread that binds our hearts together is pulling | Luka. VideAnonymous
MessageSujet: The thread that binds our hearts together is pulling | Luka.   The thread that binds our hearts together is pulling | Luka. Icon_minitimeJeu 7 Juil - 12:55




La voix d'Adam résonne dans les couloirs de l'établissement, le club de strip-tease où travaille toutes les filles entourant Sixtine. Elles s'affairent en riant telles des hystériques car comme tous les soirs, à vingt-et-une heure cinquante, rien n'est prêt. Adam court dans tous les sens pour mettre les affaires en place, vérifier que la bar de pole dance est bien accrochée, compter les filles qui sont là et celles qui ne le sont pas. De ce point de vue là, c'est un homme assez laxiste, autorisant les filles à prendre au moins un jour de congé par semaine. La seule à rester plantée au milieu du passage à ne rien faire d'autre que laisser une cigarette se consummer lentement entre ses lèvres rosées, c'est justement Sixtine. Elle ignore avec brio les complaintes de ses collègues qui aimeraient bien que pour une fois, elle cesse de se prendre pour la reine et vienne les aider. C'est toujours la même chose. Toute apprêtée et séduisante, Six arrive au club, va réquisitionner une cigarette au videur qui grommelle toujours un peu mais la laisse faire, et vient se planter au beau milieu de la pièce à regarder les autres s'activer tandis qu'elle se réserve avec délectation pour la nuit à venir. Contrairement à ce que croient les gens, ce métier n'est pas de tous repos. Rares sont les hommes aiment les femmes qui restent allongée sur le lit sans rien faire d'autre que regarder le plafond en feignant l'extase. La plupart détestent ça. Alors il faut redoubler de ruse et d'intelligence pour les surprendre.

Avant son arrivée ici, les autres filles ne savaient rien de tout cela. C'est Sixtine qui, gravissant petit à petit les échelons de la popularité dans ce milieu, leur a donné des conseils dans l'art de l'amour. Elles ont fait semblant de lui être reconnaissantes pour ces conseils mais dans son dos, on jasait avec entrain. La chouchoute du patron. La numéro un. Plus on donne de choses à une fille, plus les autres filles la détestent, mais ça tombe bien car personne ne l'aime et elle n'aime personne. Vêtue d'un short en jean plus que court et d'un simple débardeur en voile noir, la jeune femme oscille doucement sur ses talons aiguilles. Ses yeux sont fardés de noirs mais sa bouche est uniquement mise en valeur d'un peu de gloss transparent. Et elle reste là, perdue dans ses pensées jusqu'à l'ouverture du club. Comme d'habitude, tandis que les autres vont se cacher dans les coulisses aménagées pour préparer leur entrée, la diva va tout bonnement s'asseoir sur un canapé réservé aux clients, sous le regard à la fois mécontent et moqueur d'Adam. Peu à peu, les hommes font leur entrée. Personne ne vient la voir. Elle sait pourquoi. Elle les connait tous, ils viennent régulièrement mais n'osent jamais l'aborder, de peur de trouver ses services trop chers. Ceux qui osent ne sont jamais déçus. Personne, toujours personne. Adam s'approche et lui murmure à l'oreille qu'il a des courses à faire et qu'il reviendra dans deux ou trois heures. Elle acquiesce, écrasant le reste des mégots de sa cigarette dans un cendrier en cristal.

Cinq minutes après son départ, un homme s'assoit enfin près d'elle. La quarantaine. Un très bel homme sans aucun doute, que Sixtine ne peut s'empêcher de dévisager. Très vite, elle comprend ce qui la perturbe. Quand il parle, c'est du japonais. C'était donc pour cela, ce faciès asiatique. Mais ces immenses yeux bleus sont comme un océan. Elle aurait donné n'importe quoi pour avoir les mêmes yeux que lui. Envoûtant et charmeur, il ne tarde pas à la faire céder. Ses prix ne semblent pas l'intéresser. Il la veut pour lui, toute une nuit, mais il ne veut pas payer d'hôtel. Qu'à cela ne tienne, il y a des chambres exprès pour ce genre de cas à l'étage. Toujours professionelle et composée, elle le guide par la main jusqu'à l'une des chambres. Une heure durant, tout est calme. Une étrange aura flotte autour de cet homme. Sixtine ne lui refuse rien, gardant constamment en tête l'argent qui lui reviendra à l'aube. Elle se montre tour à tour obéissante, déchaînée, tendre, tout ce qu'elle sait faire. Il sent fort l’alcool. Ce n’est pas elle que ça va déranger. Seulement, quand il se redresse sur elle, écartant des mèches blondes de son visage, et attrape son portable posé sur la table de chevet, cela tourne légèrement au vinaigre.
    « Attends, j'appelle un de mes amis. Tu vas voir, ça va être amusant... »
    « Non, je ne crois pas. Les plans à trois, c'est pas mon truc, figure-toi. »
    « Si c'est l'argent qui te gêne, sois sans crainte, on te paiera le double. Aller, laisse-toi faire... »
    « Putain mais t'es sourd ? J'ai dit non ! Casse-toi de là ! »
Avant qu'elle ait pu ajouter quoi que ce soit, une gifle vient la faire taire avec pertes et fracas. Figée, elle se laisse retomber dans le lit et cesse de se débattre. Marmonant dans sa barbe, son client l'informe qu'il revient tout de suite, s'habille en quatrième vitesse et sort. A peine la porte s'est-elle refermée et le verrou retenti que Sixtine se rue sur son téléphone. Un nom s'est immédiatement imposé à elle. Son Superman, celui qui la sauvera de n'importe quelle situation. "Help me. Room 375." Un message simple mais qui en dit long. L comme Luka. Le message part juste au moment où la porte se rouvre. Sixtine se retourne vivement dans le lit, juste à temps pour voir son client se ruer sur elle en lui demandant à qui elle envoyait un message. Dans une tentative désespérée de fuite, elle se lève mais trébuche dans les draps et tombe sur le carelage glacial. Heureusement, elle a remis ses sous-vêtements avant que tout cela ne commence. Avant qu'il ne lui propose son plan minable. Sans ménagement, il l'attrape par les cheveux et frappe inexorablement sa tête contre le mur en béton. Une fois, deux fois, trois fois avant qu'elle ne commence à voir des étoiles défiler devant ses yeux.
    « Tu peux me frapper autant que tu veux, je ferais pas ce que tu veux ! »
Bataille pour rester consciente. Enfin, il lâche ses cheveux. Elle manque de retomber à ses pieds mais se rattrape au dernier moment. Le sang coule dans sa nuque. Alors qu’elle va pour se relever, elle voit le cuir brillant de sa chaussure se diriger à une vitesse folle vers son visage. S’il continue à frapper, Sixtine ne s’en rend même plus compte, incapable de sentir la douleur ou de lever ne serait-ce qu’une main pour se protéger. Au bout d’un moment qui paraît durer des heures mais ne dure en fait que quelques secondes, il la rattrape par les cheveux. Contrainte et forcée, elle se relève, tenant à peine sur ses jambes. Il la pousse alors sur le lit et grimpe de nouveau sur elle. C’est le moment qu’elle trouve pour recommencer à se débattre aussi violemment que la fatigue et les coups déjà pris le lui permettent. Par miracle, et à son grand étonnement, elle réussit à l’écarter d’un coup de genou entre les jambes. Oui évidemment que ça fait mal. L’homme roule sur le côté en gémissant de douleur. Se prenant les pieds dans les draps, Sixtine se relève et se rue hors de la chambre comme si elle avait le diable à ses trousses. Ce n’est pas loin d’être vrai si seulement le diable en question n’était pas encore en train de se contorsionner dans le lit. Un dernier regard jeté derrière elle la propulse droit contre quelqu’un avec une telle force qu’elle en tombe en arrière. Et bêtement, au lieu de se relever, elle reste assise par terre à se demander quand elle est devenue aussi docile. Auparavant, elle aurait déjà cassé au moins le nez de ce type. Là, elle n'est même pas capable de se relever. Au moins, elle ne pleure pas, c'est déjà ça.
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InvitéInvitéThe thread that binds our hearts together is pulling | Luka. VideAnonymous
MessageSujet: Re: The thread that binds our hearts together is pulling | Luka.   The thread that binds our hearts together is pulling | Luka. Icon_minitimeLun 18 Juil - 16:58

En cette soirée qui débutait ce n'était pas vraiment la grande forme chez les Wood, Anna ne semblait pas bien, surement qu'elle eût pris quelque chose de mauvaise qualité. Et Luka en bon grand frère s'inquiétait de son état vaseux, même s'il avouait avoir une certaine habitude de cette situation. Il ne pouvait s’empêcher d'être inquiet, même s'il sait que ce n'était pas grand-chose qu'avec une bonne nuit de sommeil tout irait mieux. Posé sur le canapé noir de la salle en tissu, le visage d'Anna sur les genoux, dormant à moitié devant un film. Il passait machinalement sa main dans ses cheveux châtains raide. Comme pour l'apaiser, la soulager de sa souffrance, impossible à lui ôter. Elle avait refusé de manger, il l'avait forcé à avaler au moins une moitié de patate, histoire qu'elle est quelque chose dans le ventre. La pièce dans la pénombre pour cet éclairage la télévision, qui n’intéressait même pas les deux spectateurs. Passé le temps voilà ce qu'il faisait. Il était à présent 22 heures que quelques poussières, Fanny semblait endormie, Luka lui essayait de se concentrer sur le film, mais rien n'y faisait, c'était nul, vraiment. Dans un geste il porta sœur à son lit, la bordant comme au bon vieux temps, alors qu'ils habitaient encore en Angleterre chez leurs parents. Alors qu'il revient au salon pour éteindre la télé, pour aller se coucher par dépit à cette heure-ci, il n'eut même pas le temps de poser la télécommande que son Iphone vibra. Un message qui lui glaça littéralement le sang, Six, elle avait besoin de lui... Juste le temps d'écrire « Je reviens » sur un Post-it, histoire que si sa sœur le cherche-t- elle trouve le petit mot et il sautait dans sa voiture de sport rouge, en caleçon et débardeur. Il n'avait pas pris le temps de s'habiller, en même temps il ne voulait pas perdre la moindre seconde, il savait que trop bien que celle-ci était précieuse.

Fonçant à une allure démesurée, les quelques rues qui séparaient leurs appartements au Club où se trouvait Sixteen, il ne lui fallut pas plus de 5 minutes pour arriver. Au fond de lui il espérant que ces 5 petits minutes ne soient pas déjà trop longs. Entrant dans le club, le vigile le laissa passer, il le connaissait, savait que trop bien que si Luka était ici ce n’était pas pour s'offrir du bon temps, en plus dans cette tenue. Mais bien car Sixteen la chouchoute du club avait un souci. Les quelques clients refouler n'en revenaient pas qu'un type comme Julian soit entrée sans difficulté, mais Luka ne prit pas le temps d’observer les clients ou même l'ambiance du club, montant déjà les marches 4 à 4 il se retrouva rapidement à l'étage. Récupérant son souffle un instant, jetant un œil à droit, à gauche, cherchant la chambre quel li avait indiqué du regard. Mais alors qu'il tourna pour emprunter le couloir de droite, un corps vient le heurté de plein fouet, reculant d'un seul pas, sous le choc, alors que la jeune femme elle en tomba à la renverse. Six', c'était elle, et dans quel état elle était ? Luka eut un hoquet de surprise, il l'avait déjà aidé dans certaine situation, mais là, elle était en sang, elle semblait mal en point. Au loin alors il entendit les gémissements d'un homme. La colère s'empara alors du brun, qui prit simplement la peine de s'agenouiller un instant vers son amie. Lui caressant le visage, plongeant son regard doux, dans le sien semi effrayer. Il la rassura d'un simple regard, lui indiquant qu'elle n'avait plus rien à craindre qu'il était là à présent.

Se relevant il se dirigea d'un pas assurer vers la chambre d'où on pouvait encore entendre des gémissements, de douleur bien sûre. Pénétrant dans la pièce il remarqua l'homme plié en deux dans les draps, semi-nu. Luka d'un geste le fit rouer jusque sur le sol dans un bruit sourd. Julian attendit qu'il se relève, et oui il n'était pas le genre d'homme à frapper un adversaire au sol, il n'était pas lâche, enfin... Pas dans un combat en tout cas. L'homme prit quelques secondes pour se lever, Essayant de frapper le jeune gringalet qui l'avait fait tomber, mais Luka riposta, parant son coup, lui en donnant un en retour. Le quadragénaire vacilla, se cogna à la table de nuit, Luka alors se précipita sur lui, le faisant se retourner. Lui tordant un bras dans le dos, il était prêt au li brisé. Mais se ressaisissant, il se contenta de pousser l'homme hors de la chambre, tout en le maintenant fermement, l'obligeant à descendre où un vigile peu soucieux de la sécurité de ses filles, le récupéra, pour le mettre dehors. Après avoir photographié son visage, pour la coller sur l'album des personnes à qui la sécurité interdisait l'entrée.

Luka remonta alors, Sixteen avait trouvé la force de se poser contre le mur, Luka s'agenouilla de nouveau devant elle. Posant ses fesses sur le sol, il prit la jeune fille dans ses bras, la berçant légèrement. Peu de gens connaissaient ce Luka, peu le savaient tendre, sensible. Mais Sixteen, c'était sa petite protégée, il l'aimait, il ne savait pas réellement pourquoi, mais elle comatait pour lui. Se jurant un jour de la protégée des salauds, il tenait sa promesse. Dans un geste il passa une barre derrière ses épaules, et un second sous ses genoux, afin de la soulever, l'emportant dans la chambre, la déposant délicatement dans le lit. Déposant un baiser sur son front il se rendit dans la minuscule salle de bain, dans un verre décoratif, il versa de l'eau fraiche, après l'avoir rincé. Imbibant une serviette d'eau tiède, voir chaude il revint vers la jeune fille, lui donnant le verre afin qu'elle s'hydrate et boit un peu. Et d'une main douce, il épongea le sang de son corps, délicatement, tapotant l'issus mouiller contre sa peau.

« Je suis à, maintenant je suis là, il ne t'arrivera plus rien. Désolé, je suis venu aussi vite que possible. Dit moi si cela te fait mal, mais il faut que je voie tes plaît, savoir quelle en est leur gravité. »
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InvitéInvitéThe thread that binds our hearts together is pulling | Luka. VideAnonymous
MessageSujet: Re: The thread that binds our hearts together is pulling | Luka.   The thread that binds our hearts together is pulling | Luka. Icon_minitimeSam 23 Juil - 21:52

Luka. Il est là. Il est venu. En débardeur et caleçon. Ce n'est pas une tenue pour venir dans un club mais le videur le connaît bien. Il a fini par venir souvent au fil du temps. Bien que prostituée, Sixtine a gardé ses principes et elle refuse souvent des propositions de clients un peu violents. Mais jamais ils n'ont été jusque là. Avec de grands yeux hagards, elle l'observe s'agenouiller devant elle. La main qu'il pose sur sa joue est chaude et réconfortante. Elle voudrait qu’il reste comme ça encore un moment. Mais malgré son regard doux, elle ne manque pas le feu de colère qui brûle dans ses yeux. Intérieurement, elle hurle à Luka de rester avec elle. Elle le supplie du regard mais c’est vain. Il se relève et la contourne pour entrer dans la chambre. Sixtine reste quelques secondes immobile à regarder encore l’image fantôme de Luka imprimée sur sa rétine. C’est comme s’il était encore là devant elle. Lorsqu’elle entend un bruit sourd provenant de la chambre de laquelle elle est sortie, elle sursaute violemment. Beaucoup trop d’ailleurs. Elle aimerait se relever et aller l’aider. Elle a trop peur que son client lui fasse du mal. Son cœur bat à cent à l’heure, envoyant le sang dans ses tempes. Trop de sang qui lui fait tourner la tête. Elle bouge les jambes, va pour se relever, mais s’emmêle les pinceaux et retombe lamentablement. Elle n’a même pas la force d’ouvrir la bouche pour faire sortir un son de sa gorge et appeler Luka. Alors elle se contente de reculer jusqu’au mur, contre lequel elle reste allongée en chien de fusil, incapable aussi de se redresser en position assise.

Encore du bruit dans la chambre. Un bruit de coup et un meuble qui racle le sol. Sixtine ne réagit même plus. Soudain, les deux hommes sortent de la chambre. Luka tient son client par un bras tordu dans son dos. En passant, le client lui décoche un coup de pied dans ses genoux repliés, touchant le nerf. Elle serre les dents tandis que des fourmis courent dans sa jambe. Ça fait atrocement mal. Ça plus tout le reste, la douleur est intenable. Elle frôle la limite entre l’éveil et l’inconscience. Qu’est-ce qui peut bien lui prendre autant de temps en bas ? Même si l’envie de se relever la démange, elle ne bouge pas. Se situer est même difficile. Quand enfin les pas de Luka retentissent dans les escaliers, elle prend une petite inspiration. Elle reconnaîtrait son rythme entre milles pour l’avoir entendu très fréquemment depuis qu’elle l’a rencontré. Ses yeux à demi-clos sont remplis de larmes de douleur qui ne coulent pas. Un froissement de tissu. Il s’est assis contre le mur et la force à se redresser pour la prendre dans ses bras. Elle ne peut retenir un petit gémissement de douleur en laissant sa tête retomber contre l’épaule de son ami. Ses bras autour d’elle lui font mal. Elle a mal partout de toute façon mais s’il la lâche, ça serait un drame. C’est deux fois pire quand il la soulève. Ses bras et ses jambes battent mollement. Elle ne peut même pas les lever les bras pour s’accrocher à son cou. Tout ce qu’elle veut c’est qu’il la pose.

Mais même quand elle touche les draps doux du lit, la douleur redouble d’intensité. Alors qu’en prison, elle avait l’habitude des bagarres entre détenues, là, ce n’est pas pareil. Elle n’a jamais été frappée à ce point. Jamais. Et elle s’arrangeait toujours pour rendre les coups, en double. Peut-être que c’est ça que les filles avec qui elle se battait ressentaient. Maintenant elle le sait. Quelque chose a rempli son nez et sa gorge sans qu’elle s’en rende compte. Du sang. Le nez cassé. Luka est dans la salle de bain quand elle se redresse et se penche sur le côté pour recracher le sang qui menaçait de l’étouffer. La quantité de sang qu’elle crache est un peu alarmante mais fixer le liquide visqueux et rougeâtre ne la dégoûte pas. L’habitude encore une fois. Mais elle se met à trembler quand sa tension redescend. Elle se rallonge, attendant le retour de Luka. Quand il revient, il ramène un verre d’eau et une serviette trempée. En un effort qui lui paraît surhumain, elle se redresse en position assise et prend le verre qu’il lui tend. L’eau lave délicieusement sa gorge. Elle boit le verre jusqu’à la lie puis le repose et lâche un soupire de délice. Doux comme jamais, Luka passe le linge sur le sang de son corps. Elle ne sent plus rien et peut respirer de nouveau normalement.
    « Je suis là, maintenant je suis là, il ne t'arrivera plus rien. Désolé, je suis venu aussi vite que possible. Dis-moi si cela te fait mal, mais il faut que je voie tes plaies, savoir quelle en est leur gravité. »
    « Vas-y. De toute façon, c’est pas comme si j’avais quoi que ce soit à cacher. »
Dans son effort pour passer les bras dans son dos et dégrafer son soutien-gorge, elle grimace. Elle a un énorme bleu sur tout le ventre, un sous le sein droit qu’elle remarque quand elle réussit enfin à retirer le soutien-gorge et sûrement dans le dos compte tenu de la douleur à la colonne qui la lance quand elle fait le moindre mouvement. Elle pose le sous-vêtement à côté d’elle et laisse sagement Luka s’occuper d’elle. Ça fait du bien, pour une fois, elle qui clame n’avoir besoin de personne. Si elle a besoin de quelqu’un, c’est bien de lui. Quand elle relève la tête et sort de sa rêverie, Luka est toujours tout près d’elle. Sa voix qu’elle pensait toujours forte sort dans un simple souffle, cassée.
    « Pourquoi tu t’occupes toujours de moi, comme ça ? »
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InvitéInvitéThe thread that binds our hearts together is pulling | Luka. VideAnonymous
MessageSujet: Re: The thread that binds our hearts together is pulling | Luka.   The thread that binds our hearts together is pulling | Luka. Icon_minitimeMer 31 Aoû - 23:29

Il la regarde boire, ses yeux grouillent sur son corps qui ressemble plus à un hématome géant qu'autre chose à présent. On peut lire au fond du Marron de son regard de l’angoisse, de la peur aussi. Il a peur pour elle, qu'elle est quelque chose de grave, cette brute n'y est pas allée doucement et c'est un euphémisme. Alors que dans un souffle il détourne le regard poliment quand elle ôte son soutien-gorge. Il n'a pas peur de la voir nue, cela ne serait pas la première, mais elle est différente des autres. Sixteen est une personne qui compte beaucoup pour lui. Et il la considère comme telle. Alors qu'elle s'allonge il l'a regard, commence à se demander comment la soignée. Doucement alors avec la plus grande délicatesse du monde il pose le tissu de la serviette humide et tiède sur sa peau. Guettant chacune de ses réactions afin d'éviter de lui faire plus mal qu'elle n'a déjà. De plus concentré, des plus minutieux il essayait d'ôter le sang de son corps, l'écarté de ses plaies, pour y voir clair. Car l'emmener à l'hôpital aurais été un plus sage, mais il connaissait le juin fille et savait très bien que ce n'était pas un de ces endroits préférés. Loin de là, d'ailleurs lui non plus n'aimait pas y aller. ET puis avec Anna il avait pris l'habitude de la soignée lui-même. Il avait plus d'une fois évité des overdoses à sa jeune soeur et l'avait déjà retrouvées amocher aussi souvent. Alors oui il avait quelques bases en tant qu'infirmières. Mais soudain une voix faible et tremblante le sortie de sa concentration. Cette question, pour y répondre il ne trouva qu'un simple sourire en coin. Lui dire qu'il l'aimait, c'était comme un effort de trop. Luka la carapace vivante qui se cache derrière un gros salaud finit, oui c'était bien lui là en train du sourire pour éviter de répondre. Soupirant il laissa une de ses mains s'échapper face aux tissus humide et froid à présent, la glissant dans la chevelure poisseuse de son amie. Doucement il lui dit tout en lui caressant les cheveux :

« Repose-toi, ferme les yeux, laisse -moi faire, essaie de t'endormir même quelques minutes d'accord. je retourne chauffer la serviette, et voir si je trouve une trousse de premier soin. Je reviens dans 5 minutes maximum. »

Se levant il se dirigea vers la salle de bain, y farfouilla quelques secondes sans résulta. Revenant vers sa blessée, il lui déposa un doux baiser magique sur le front, doucement. Avant de se diriger vers la sortie de la chambre. Une fois le pas de la porte passé il coure jusqu'en bas, demandant la trousse de secours à un garde qui lui donna finalement. Ici tout le monde le connaissait, mais pas comme client, non, comme le protecteur de la chouchoute. Remontant à l'étage en quatrième vitesse, il ralentit le pas à la porte de la chambre, passant le visage dans l'encablure de la porte pour vérifier que Six ne dorme pas. Et dans le cas contraire faire le moins de bruit possible. Mais elle ouvrit les yeux alors qu'il fit un pas dans la chambre. S'approchant de nouveau du lit il commença alors à ouvrir la mallette et à sortir les pansements compresser et sparadrap, afin de panser ses plus petite plaie. En réalité aucune plaie n'était vraiment béante, mais son corps n'était plus beige, mais bleu. Un hématome géant quoi. Doucement il déposa les compresses sur son corps, lui alors qu'il retourna cherché la serviette humide pour essuyer encore quelques plaies, il lui dit :

« Tu es importante pour moi Six. Je ne serais vraiment l'expliquer, c'est même dure à admettre d'un certain coter. Mais tu comptes pour moi, tu es ma petite protégée. »
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MessageSujet: Re: The thread that binds our hearts together is pulling | Luka.   The thread that binds our hearts together is pulling | Luka. Icon_minitime

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