Beverly Internat
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 Private Parties are for Celebrities | ft. Regan

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InvitéInvitéPrivate Parties are for Celebrities | ft. Regan VideAnonymous
MessageSujet: Private Parties are for Celebrities | ft. Regan   Private Parties are for Celebrities | ft. Regan Icon_minitimeVen 2 Sep - 14:54




    « Tout le monde pense qu'un meilleur ami, c'est quelqu'un d'irréprochable. Quelqu'un qui a toujours été là en cas de coup dur, à qui on a toujours tout dit, qui peut tout entendre. Quelqu'un avec qui il n'y a jamais eu de problèmes, de cris. Mais un meilleur ami, c'est juste quelqu'un d'humain. Quelqu'un qui dit parfois ce qu'il ne faut pas dire, quelqu'un qui est parfois jaloux, parfois égoïste, quelqu'un qui est de mauvaise foi, quelqu'un comme tout le monde. La seule différence avec les amis en général, c'est que c'est la seule chose qui dure. C'est la seule personne, le seul évènement, le seul rire, qui reste une certitude. »
Glisser la main au creux de celle de sa meilleure amie, poser avec elle devant le miroir, rire de leur attitude d’adolescentes invitées à une fête de grands, s’être fait belles malgré tout. Longtemps que Sixtine n’avait pas été détendue et heureuse à ce point. De la musique provient de son ordinateur posé sur le lit alors qu’elle se prépare toutes deux devant le miroir de l’armoire plain-pied. S’amuser à laisser une trace éclatante de rouge à lèvres sur la joue de Regan. Elles ont passé la journée ensemble et ne sont toujours pas lassées. Comment se lasser de sa meilleure amie ? Impossible, surtout quand on a une meilleure amie comme Regan, toujours pleine de ressources, pleine de vie. Elles ne s’ennuient jamais. Ce soir, une grande soirée pour la fin de l’enregistrement d’un premier single. Ça encore, seule Regan est au courant et invitée bien entendu. Il aura fallu deux jours à Sixtine pour convaincre le manager de la laisser venir mais à force de jouer les rouleaux compresseurs, il a fini par céder et lui dire en riant qu’elle était vraiment une sale gamine capricieuse mais qu’on ne pouvait rien lui refuser. C’est un homme attachant bien que strict, en qui on peut avoir confiance. Quand il a appris pour son passé proche, il lui a promis et a fait promettre à toute la compagnie de n’en parler à personne et surtout pas aux rapaces de la presse. « Cela dit, si un de tes anciens clients te reconnait et en parle aux journalistes, on sera vraiment dans la merde. » Sixtine ne lui a rien répondu à ce moment-là mais dans sa tête tout était clair, elle n’aurait pas d’autre choix que d’y faire face. Après en avoir parlé à Regan, elle en avait conclu que le meilleur moyen d’éteindre les braises si quoi que ce soit filtrait est de ne surtout pas tenter de le nier.

Il est vingt-deux heures, la soirée commence dans une petite heure. Un taxi doit venir les chercher. La star de la soirée et son amie ne se déplacent pas à pieds voyons. Après avoir passé plus d’un quart d’heure à chercher une robe, elle opte pour robe au genou droite blanche avec pour motifs de larges tâches noires aux formes indécises et de hauts talons noirs scintillants. Le coiffeur, qui fait aussi maquilleur, est reparti quelques minutes plus tôt. On se fait servir comme des princesses. Ça arrive rarement à Sixtine de lui demander ce genre de services, comme venir la maquiller à domicile avant une soirée. Normalement, elle le rejoint au studio, il s’occupe d’elle – tout le monde s’occupe d’elle – et ils partent tous ensemble. Mais ce soir, il y a Regan et elle ne veut pas que son amie ait à courir à droite à gauche. Et lui, gentil comme un cœur et le cœur sur la main, il a accepté de se déplacer pour les faire belles toutes les deux. Il a lissé ses cheveux blonds et a chouchouté Regan comme si elle faisait partie des artistes et est parti, les informant qu’il serait à la soirée. A peine sont-elles prêtes qu’on sonne à l’interphone. Rangeant toutes ses affaires dans une petite pochette en cuir noir et appuie sur le bouton de l’interphone pour dire au taxi qu’elles arrivent tout de suite. C’est à ce moment-là qu’elle prend la main de Regan et l’entraîne jusqu’au rez-de-chaussée, non sans avoir jeté un coup d’œil pour voir si ses serpents ont tout ce qu’il leur faut avant de quitter l’appartement. En bas, c’est effectivement un taxi qui les attend mais un taxi de grand luxe. Une Mercedes Classe S, la berline luxueuse par excellence. Sans se faire prier, la blonde monte à l’arrière. On aurait la place d’y faire rentrer un éléphant d’Afrique. Le trajet se fait tranquillement. Comme à leur habitude, les deux jeunes femmes discutent, rient et se racontent des blagues plus recherchées les unes que les autres. Ironiquement parlant bien entendu.

Passons les formalités de l’arrivée légèrement fracassante puisqu’en ouvrant les portes, elle manque de casser le nez d’un homme très élégant en costume qui s’avèrera plus tard être le directeur de la maison de production qui l’emploie. Heureusement son manager est tout de suite intervenu en s’excusant platement auprès de l’homme et de les traîner plus loin en se plaignant qu’elle pourrait quand même faire attention même s’il sait parfaitement qu’elle n’est pas un exemple de délicatesse. Ils rigolent encore un peu et vient le moment complètement inattendu où elle doit monter sur la petite estrade installée à l’occasion dans la grande salle de réception et faire un discours. Ah bon ? Elle jette un regard noir au manager mais s’exécute malgré tout dans un anglais haché à cause de la surprise. Si elle avait pu le faire en japonais, ça aurait été tellement plus pratique. Après cinq minutes à bafouiller des remerciements, à rire comme une baleine en oubliant d’écarter le micro et à répondre à des questions complètement stupides, elle peut enfin remettre les pieds sur le plancher des vaches et tenter de retrouver Regan. Pas de trace de sa rouquine. Elle était pourtant sûre de l’avoir avec elle avant de monter. Souriant malgré tous aux applaudissements, elle s’enfonce dans la foule d’invités, la plupart qu’elle ne connait pas. Le manager veut l’attraper pour la présenter à quelqu’un.
    « Attends, je cherche mon amie. Tu l’as pas vue ? »
    « Si, bien sûr que si. Elle est allée discuter un peu plus loin avec le fils du patron du bar. Par là. Tu viens tout de suite après, compris ? »
    « Oui, promis. Merci Daniel. »
Un petit sourire et elle se dirige vers la direction qu’il lui a indiqué du doigt. Il y a de moins en moins de monde tandis qu’elle se rapproche de l’espace privé du bar. Pas de trace de Regan. Son cœur se serre. Elle est certaine que sa meilleure amie n’aurait pas pu partir sans la prévenir, mais alors où est-elle passée ? Et s’il lui était arrivé quelque chose ? Et si le fils du directeur… L’espace privé, bien entendu. D’une main brusque, elle tourne la poignée de la porte malgré l’interdiction et ouvre la porte en grand. Un petit salon faisant également office de bureau apparemment, modestement décoré. Daniel avait raison, ils étaient bien dedans. Sixtine s’approche d’eux à grandes enjambées, ne faisant pas attention à leur discussion, et passe un bras autour des épaules de Regan, lui adressant un grand sourire.
    « Tu te caches ma chérie ? »
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